Dans une interview révélatrice avec Bill Maher, Lance Armstrong a enfin levé le voile sur les tactiques qu’il a utilisées pour échapper aux 500 tests antidopage durant sa carrière cycliste sans jamais être contrôlé positif.
Un Secret Bien Gardé
“J’ai été testé 500 fois et je n’ai jamais échoué à un test de dépistage de drogue,” affirmait souvent Armstrong. Sa chute spectaculaire n’est survenue qu’après sa retraite, sans aucune preuve directe de tricherie via des tests.
La Clé du Mystère : la Demi-Vie de l’EPO
“Quand je pissais dans le gobelet et qu’ils testaient l’urine dans le gobelet, ça passait,” explique Armstrong dans le podcast de Maher. “Maintenant, la réalité et la vérité de tout cela est que certaines de ces substances, principalement celle qui est la plus bénéfique, ont une demi-vie de quatre heures.” L’astuce résidait donc dans la demi-vie de l’EPO, qui permettait son élimination rapide de l’organisme.
Des Aveux Tardifs
Armstrong a admis pour la première fois s’être dopé lors d’une interview en 2013 avec Oprah Winfrey. “Avec une demi-vie de quatre heures, vous pouvez simplement faire le calcul,” avait-il déclaré, suggérant ainsi que le niveau d’EPO devenait indétectable après les étapes du Tour.
Un Retour Progressif sur la Scène Publique
Après une période de discrétion, Armstrong refait surface. “J’ai été sous le radar pendant quelques années, mais maintenant je reviens progressivement dans la conversation publique,” déclare-t-il.
L’interview avec Maher est décrite comme une conversation approfondie, dépassant les simples aveux sur l’EPO.
Conclusion
La révélation d’Armstrong offre un aperçu fascinant mais troublant de la manière dont les athlètes de haut niveau peuvent manipuler les systèmes de contrôle antidopage. Ces pratiques soulignent les répercussions durables sur la carrière de l’athlète et l’intégrité du sport.
Source : Bicycling.com