L’édition 2024 de Paris-Nice s’annonce intense avec un week-end final montagneux, mais des challenges dès la première étape vallonnée, des risques de vent latéral à l’étape 2 et un contre-la-montre par équipes au milieu de la course. Le parcours, dévoilé mardi, révèle des similitudes avec l’édition précédente, mais aussi des innovations.
Les étapes de Paris-Nice 2024
- Dimanche 3 mars, 1ère étape : Les Mureaux > Les Mureaux, 157,7 km
- Lundi 4 mars, 2ème étape : Thoiry > Montargis, 177,6 km
- Mardi 5 mars, 3ème étape : Auxerre > Auxerre (clm par équipes), 26,9 km
- Mercredi 6 mars, 4ème étape : Chalon-sur-Saône > Mont Brouilly, 183 km
- Jeudi 7 mars, 5ème étape : Saint-Sauveur-de-Montagut > Sisteron, 193,5 km
- Vendredi 8 mars, 6ème étape : Sisteron > La-Colle-sur-Loup, 198,2 km
- Samedi 9 mars, 7ème étape : Nice > Auron, 173 km
- Dimanche 10 mars, 8ème étape : Nice > Nice, 109,3 km
Paris-Nice commencera le 3 mars 2024
La première étape, débutant dans les Yvelines, est parsemée de montées de catégorie 3, se concluant par une montée raide, demandant aux favoris du classement général d’être alertes dès le départ.
L’étape 2, de Thoiry à Montargis, offre un parcours plat mais exposé aux vents latéraux, pouvant créer des écarts importants dans le peloton.
Le contre-la-montre par équipes de 2023 lors de la troisième étape, cette fois à Auxerre, promet un suspense intense avec le temps étant établi par le premier coureur à franchir la ligne.
Le lendemain, une arrivée en altitude au Mont Brouilly ajoutera du piquant à la compétition.
Un week-ends explosif pour la victoire au général
Le week-end final débutera avec une arrivée au sommet de catégorie 1 dans les Alpes-Maritimes à Auron.
Le dernier jour présente un défi redoutable avec trois ascensions de catégorie 2 et une montée de catégorie 1, avant la montée difficile au Col d’Eze. Le circuit montagneux autour de Nice présente une innovation avec le Col-des-Quatre-Chemins, court mais très raide, à seulement 9 km de l’arrivée.
Une répétition avant le Tour, mais sans Pogacar
Bien que Tadej Pogačar ne soit pas attendu pour défendre son titre en 2024, le directeur de course, Christian Prudhomme, souligne l’attrait persistant de Paris-Nice.
L’édition précédente a été mémorable avec Pogačar remportant trois étapes avant de s’imposer devant David Gaudu et Jonas Vingegaard. Alors que les coureurs s’affronteront en mars, les résultats pourraient préfigurer une lutte similaire en juillet lors du Tour de France, qui se termine à Nice l’été prochain.
Sources : Cyclingnews et Dimensionsvelo